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Les Voyages de GG
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Les Voyages de GG
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22 mars 2014

JC & GG au karaoké

Samedi 22 Mars 14

 

Lever 8h30 la nuit a été longue, une douche et un petit déj frugal.

10h départ vers le port de Puerto où nous trouverons sur la route le grand marché, notre destination première.

Bien sûr il fait très chaud, le genre de chaleur qui vous fait comme un manteau de braise sur le dos, les pores de nos épidermes rejettent du mieux qu’ils peuvent toute l’eau qu’ils puisent dans nos corps, heureusement nos crânes sont couverts et nous marchons d’un bon pas.

Toujours cette magie dans le marché, cette vie trépidante, nous on se balade, on flâne, on cherche la 1000ème photo de légumes, de fruits, que l’on n’a pas faite, mais autour les gens sont ici pour l’unique raison de se nourrir à prix bas.

Les étals se ressemblent et les prix nous paraissent identiques, mais les locaux ont tous leur marchand préféré, avec cette confiance que l’on fait à son boucher, boulanger, et tout le monde y trouve son compte.

Nous ne passons pas inaperçus avec nos faciès d’Européens aux yeux agrandis de curiosités et ils nous apostrophes avec un peu de moqueries, mais surtout des sourires qui sont comme une invite à venir acheter quelque chose chez eux.

Quand nos mini appareils photos se lèvent pour une photo de leur étal, ils sont fiers de cette démarche, et ils prennent la pose avec ce sourire qui n’appartient qu’à eux, j’aime et vous le savez maintenant ces contacts vrais et chaleureux, tous mes voyages sont axés sur ces rencontres avec le vrai, être dans le jus, ressentir le contact du gars qui te bouscule parce que tu traines un peu dans l’allée minuscule et que lui n’est pas en vacances, les odeurs des fruits étranges de chez eux qui se mélangent et qui créent des senteurs bizarres, inconnues chez nous

Les fragrances des étals à épices sont plus fortes encore, enivrantes, puissantes, quelquefois trop, et quand aux coins des bouchers qui découpes les viandes à grands coups de hachoirs, l’odeur n’est jamais très sympa, mais il y a encore des couleurs différentes, et quand on traverse les allées des poissonniers c’est l’enchantement car ici le poisson est roi, il bouge encore, la mer est à quelques pas, et c’est à profusion qu’il est amené pour être vendu.

Nous sortons enfin, grisés de couleurs, d’arômes, de parfums et nous partons pour une visite au hasard vers le bout cette ville portuaire.

Une allée sur ma droite, JC est déjà passé tel l’oiseau bleu de Donald Campbell (Les fans de course de vitesses comprendront, pour les autres, il reste Internet) mais moi j’entends de la musique au fond de cette ruelle sans issue, l’endroit quoi que malfamé m’attire comme un aimant.

J’apostrophe mon bolide et nous allons au bout de notre curiosité.

Presque au bout, un bar, dehors une grande table avec 5/6 énergumènes assis devant une bouteille de rhum presque vide, le karaoké avec son micro est encore chaud et ne demande qu’une piécette pour continuer de faire chanter tout ce petit monde.

Nous sommes illico invités à partager le peu de breuvage qu’il reste, et assoiffé par ce rhum, ma foi de bonne qualité, je commande 2 bières que je distribue à tout le monde, voyant que ce n’est pas leur boisson favorite je commande de suite 1 litre de ce même rhum ambré fort sympathique.

JC me faisant passer  pour un chanteur guitariste on s’empresse de me faire choisir des chansons dans un songbook de 4/5000 titres.

Je choisis celle que je connais un peu en Anglais et ‘’Let it be, What d’I Say, et Something’’ sont chantés par le GG qui n’a pas trop l’habitude d’une tonalité imposé par la machine, mais je m’en sors plutôt bien.

La fête bat son plein et JC filme qques scènes qui vont rester dans les mémoires.

Je sais, je me répète mais ces moments sont tellement magiques, ces mains qui se tendent pour taper dans la vôtre, cette vraie joie d’être ensemble, de partager des moments, c’est ça la route, ce n’est pas que de la solitude et de grands déserts devant soi, c’est surtout le partage des émotions.

Et puis s’il faut boire 5/6 verres de rhum, partager qques bières pour avoir cette joie de vivre, moi j’opte pour.

On se lève enfin pour rentrer, nous avons un peu de route, et si je suis un peu saoul c’est surtout de cette rencontre, et non de l’alcool ingurgité, je suis tout simplement bien dans ma peau, un peu fier de me connecter toujours aussi facilement aux locaux que je rencontre.

Il n’est pas trop tard même si midi est sonné depuis longtemps pour aller manger un morceau, et nous allons taper la cloche dans une petite gargote que nous avions repéré pas trop loin de notre hôtel.

C’est très bon et les 163 pesos (2,80€) demandés pour ce petit festin arrosé de 2 boissons, nous fait un peu sourire avec JC, et nos regards sont bavards.

Nous restons un peu pour discuter avec cette famille qui vient d’ouvrir ce petit restau sur le trottoir, et nous apprenons qu’ils commencent à gagner un peu d’argent et que la première semaine ils n’ont eu que 20 clients, mais comme le cuisinier est un bon, la rumeur a vite courue et maintenant ça va bien pour eux.

Nous partons heureux de cette nouvelle et regagnons notre gîte.

3 secondes après être entré le père GG est sous une douche bienfaitrice, JC tiens encore qques minutes et s’endort pendant que je compresse les images que je vais vous envoyer avec mon journal.

Je défaille à mon tour et je vais m’allonger pour m’endormir une grosse heure.

Quand je me réveille JC dors encore et je sors doucement avec ma tablette pour pianoter mon canard et vous saouler de mes anecdotes qui pour certains peuvent paraitre futiles, mais qui remplissent ma vie.

Diner avec nos jeunes amis de Bordeaux, nous refaisons le monde, je suis trop bavard comme d’habitude, mais maintenant je m’en rends compte plus vite et c’est beaucoup mieux pour l’échange.

Celui qui n’avance pas, recule …

Faites attention à vous.

GG

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