Dernier jour à Puerto Princesa

23 mars 2014

Dernier jour à Puerto Princesa

Dimanche 23 Mars 14

Ce matin pas de breakfast à l’hôtel ‘’Badjao’’, nous le prendrons un petit km plus loin dans un boui-boui sur le trottoir.

Nous prenons de concert la même galette d’omelette avec du poisson séché, et on se régale.

L’assiette de riz arrosée d’un bouillon de poulet, un petit poisson passeront bien avec le 3 & One, 2 bouteilles d’eau pour la route et la somme demandée de 180 pesos (3€) ne nous déroutes même plus, serions-nous blasés de ces prix si bas ???

Notre destination c’est un très bon restaurant placé dans un site de rêve.

Sur le chemin des gosses qui gaule des fruits gros comme des demi-citrons auxquels ils ressemblent étrangement.

Un homme voyant notre interrogation et notre mine déconvenue devant ce fruit inconnu nous en donne un à croquer en affirmant que c’est très bon ?

Je ne résiste pas à cette invite et je veux à l’aide de l’ongle de mon pouce droit (Long pour passer les basses à la guitare) l’homme m’arrête en me disant que la peau se mange, qu’il faut juste l‘essuyer et tout manger.

La peau jaune extérieure et blanche dedans est un peu épaisse mais tendre et se laisse croquer facilement.

L’intérieur est orange avec un gout de papaye, c’est un délice pour les papilles et je me régale, l’homme m’en donne un autre que je dévore, JC en fait autant et nous laissons une pièce de 10 pesos aux enfants avant de repartir d’un pas léger.

Le restaurant est superbe mais nous ne faisons que le visiter car il est encore trop tôt pour déjeuner, et nous décidons d’aller trainer nos guêtres dans les villages de pêcheurs que l’on voit plus loin.

Nous arrivons dans le premier village avec la fin de la messe, et les gens sortent en masse de cette petite église qui devait être bondée.

Une femme tient une guitare à la main, ici c’est courant dans ces petits endroits on chante beaucoup dans les églises et il y a presque toujours un guitariste pour accompagner les psaumes.

C’est une bonne guitare et je ne résiste pas longtemps pour lui demander de me la prêter, elle a vraiment un beau son, rien à voir avec la petite trois-quarts que j’ai acheté à Manille dans le quartier de Malate.

Un tour dans ce pauvre endroit entouré d’un site superbe, toujours les mêmes interrogations, ‘’Est-ce ainsi que les hommes vivent ??’’

Mais toujours ces invites, ces sourires, alors lentement nous absorbons l’ambiance et nous prenons qques photos juste avant de siroter un coca frais comme de l’azote liquide, quel bonheur que le Coca, quand on a vraiment soif.

Nos pas nous entrainent vers un autre village plus important pas très loin, il n’y a personne dans les rues, tout le monde est au port ou va se dérouler une course de bateaux de pêche (les Bancas).

Les départs se font par 2 concurrents à la fois et les petits moteurs vrombissent et les bancas s’élancent pour un circuit sinueux délimité par des bouées.

Les cris fusent et on encourage son favori, je me prête au jeu et tassé, pressé, écrasé dans la foule je hurle plus fort qu’eux, ils se bidonnent tous en me prenant pour un fou, un moment génial ou le contact est vrai, palpable, j’adore !!

Il faut penser à repartir et JC et moi devisons sur cette épisode, notre journée est encore bien remplie, pleine d’anecdotes.

Un grand verre de lait coco glacé que JC découvre avec des claquements de langue finira cette journée en beauté.

Le diner me verra devant un poulet sauce beurre citronné, mais sans avoir auparavant bu ma Pilsen méritée avec sa portion de frites toujours aussi bonnes, moelleuses et cuites à point, tandis que JC se réfugie dans un plat de squids (Petits poulpes) avec une salade de concombres tomates. (Sérieux le bougre)

Demain nous volons pour Cebu city et nous avons une bonne adresse grâce à mon pote Dédé de Bohol (Philippines) que je sollicite de temps en temps, j’ai hâte de le revoir ce vieux routard, c’est prévu pour la première semaine d’avril.

Faites attention à vous