Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Voyages de GG
Archives
Publicité
Les Voyages de GG
Newsletter
13 mars 2014

Palawan

DSC00245

DSC00247

DSC00252

DSC00261

DSC00267

DSC00303

DSC00306

 

DSC00276

DSC00296

DSC00299

DSC00265

Jeudi 13 Mars 14 

7h je sors de la chambre avec ma tablette Windows pour essayer de trouver une astuce qui vous donnera plus d’images sur mon Blog, la réception WI FI ne fonctionne bien que dans la paillotte au centre du jardin.

JC dors encore et quand il arrive à 8h30, je suis toujours en train de chercher une solution, mais en vain.

Nous décidons un breakfast au grand marché de Puerto, puis nous dirigeons vers le village de pêcheur, le texte ci-dessous et un ersatz de ce que ça m’a inspiré

 

‘’Une journée comme une autre, je suis venu, j’ai vu, j’ai perdu tant de certitudes.

Ecrire, oui écrire comme un besoin de fuir et s’échapper enfin, comme pour soulager les peines, les angoisses, la solitude cruelle féroce pourtant désirée, et se libérer autrement que par des larmes bienfaitrices mais inutiles, laisser parler le moi, le vrai, celui que je vous cache.

Pianoter ces souvenances toutes fraiches de qques heures, pour soigner, panser toutes ces égratignures hémophiles avec opiniâtreté.

Ce ne sont souvent que des courts moments, un regard, une couleur associée à un sourire et des bribes de mon vécu qui s’emmêlent et font ressurgir un mal qui n’appartient qu’à moi, comme un long poison âcre, cruel, trop quelquefois.

Le choix de la fatigue physique pour négliger cet état fonctionne à double sens et mes larmes, mes rires en solo sur des routes dont j’ignore souvent la finalité se synchronisent comme pour me relever, me soulever.

Mes ignorances si flagrantes, compensées par cet appétit curieux de tout, cette convoitise d’images et de sons si grand et jamais assouvi.

L’inclination oppressive de mes sensibilités, mes émotivités trop acérées, trop mordantes qui m’incitent à pénétrer lentement ce que je lis des autres, ceux qui savent, tous ces poètes qui me grise, me saoule de mots magiques, leurs charrettes pleines de vers affutés, de rimes coupantes, tranchantes, volubiles, nourrissantes, apaisantes.

Alors pour me libérer de ces liens sensibles j’écris, je vous écris et j’essaie de décrasser, purifier sur le clavier de mon livre électronique une pâle copie de ce que mon esprit voudrait vous hurler avec tant de force.

Je m’applique sur les touches à me blanchir de cet exil volontaire auprès de ceux que j’aime, avec mes charabias de souvenirs journaliers, comme pour me justifier, me disculper, m’excuser d’être parti.

Pourtant cela fonctionne je me nourris à satiété de chaque seconde de cette autre vie d’ailleurs, il me faut ces regards longs et curieux que j’échange avec les locaux, ces sourires francs un peu moqueurs devant la dégaine de l’homme aux cheveux blancs, qui la démarche trainante sourit bêtement comme halluciné.

Dans tous les marchés, je parcours une à une les allées aux couleurs chamarrées de tissus, fruits, légumes avec toujours l’ambiance enjouée, riante, les arômes épicées, les fragrances de tous ces plats cuisinés, alléchants trop tentants, qui m’excitent le palais, alors je m’assois à la première table ou l’on m’invite et je me laisse guider pour une soupe délicieuse ou un plat de riz accompagné le plus souvent de quelques miettes de volailles en sauce.

Mon preneur d’âmes de poche aux dimensions discrètes fixe sur sa carte mémoire moult pixels qui restitueront ces moments privilégiés.

Toutes mes marches épuisantes, incertaines, sont comme un défi sur mon physique déjà bien entamé et ne prouve que la volonté de m’abasourdir,  et m’aident à m’assurer physiquement que j’existe, et surtout m’assurent des nuits pleines et sereines.

J’aime mes errances elles me construisent, me façonnent une image intérieure que personne ne pourra me prendre, mes regrets ne sont que dans le non partage avec vous de cette magie, de cet enchantement.’’

 

Les photos parleront mieux que moi

 

Nous décidons d’aller à pied à Butterfly Garden, il est midi et Amon Râ est plus rayonnant que jamais, surement 30/32°.

Très vite nous sommes en sueur les 15kms parcourus nous verrons arriver la figure rouge cramoisie, je n’ai jamais autant bronzé si vite.

L’endroit est sympa, tous ces papillons qui virevoltent autour de nous et l’endroit est frais, reposant, j’arrive même à trouver un python jaune que l’on me mets sur les épaules.

Nous prenons un mini jeepney pour rentrer et constatons les dégâts, JC à un peu moins souffert que moi, il avait une casquette, j’ai du mal à me reconnaitre dans la glace. Nous nous badigeonnons de gel après soleil pour atténuer un peu les effets, mais c’est tout juste apaisant.

L’apéro du soir avec 3 mini Pastis chacun et une portion de frites accompagne la rencontre avec Sophie la routarde qui est descendue elle aussi dans cette Guesthouse, nous refaisons le monde et je craque pour un hamburger et une portion de bolognaise, pendant que JC se commande une grande soupe copieuse.

22h douche et au lit, sommes crevés.

Faites attention à vous

GG

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité