King Dom Resort

2 avril 2014

Mercredi 02 Avril 14

Breakfast vers 8h30, farniente dans notre luxueux Resort jusqu’à midi l’heure où nous devons rendre les chambres.

Nous effectuons avec nos bagages à roulettes les 300/400m par la route en descente pour rejoindre l'hôtel ‘’King Dom Resort’’

Nos chambres sont prêtes et nous installons nos affaires, avant d’aller 100m plus loin casser une petite croûte, l’air de la mer ça vous creuse un ventre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Nous prenons un tricycle pour ‘’Oslob’’ notre destination de demain à l’aube.

C’est en effet à Oslob que nous rencontrerons à les toucher, les requins baleines vers 6h/6h30 du matin.

Pour JC ce sera une première et il est impatient.

Ma première aventure avec ces poissons de 10/15m et pesant jusqu’à 20 tonnes est inoubliable.

J’avais sauté de la petite banca du mauvais côté sur le dos d’un de ces monstres, et quand sous l’eau je l‘avais vu revenir vers moi la gueule grande ouverte, je peux vous dire que j’étais comme anesthésié, anéanti, hypnotisé.

La peur est venue plus tard avec les faiblesses dans les jambes, l’incompréhension, et puis la joie indescriptible d’avoir vécu ce moment fort, immense, tellement nécessaire pour remplir une vie, je suis toujours preneur de ces instants.

Approcher ces grands requins tachetés de blanc n’est pas une épreuve c’est une adrénaline douce que l’on oublie jamais.

Pour le moment nous n’avons pas d’appareil photo étanche, mais nous allons faire en sorte de faire de belles photos.

Retour au ‘’King Dom’’ pour commencer à tapoter mon journal, avec ma Pilsen toute proche qui suinte, dégouline de toute sa fraîcheur, et qui me demande presque de ne pas l’oublier, d’en finir rapidement avec elle pour que je puisse lui trouver une copine, elle n‘attendra pas bien longtemps pour être accompagnée.

Ce soir, attente du coucher de soleil que nous avons raté hier et ensuite nous allons diner.

Sur le bord de la route nous achetons un poisson d’1,500kg 240 pesos (4€) et nous demandons à nous le faire griller un peu plus loin avec un bol de riz et qques brochettes, la Pilsen encore elle, est de mise pour faire passer ce festin de roi.

Nous faisons les 50mètres qui nous séparent de notre logis et nous asseyons à quelques mètres de la mer.

Le bruit du ressac, les étoiles qui donnent cette lumière si particulière sur l’eau, c’est peut-être en sachant décrire cela que l’on devient poète.

Pourquoi ne pas citer mon ivrogne favori, mon Dieu, mon maître s’il m’en fallait un, il serait l’unique.

L’homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer !

La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme

Dans le déroulement infini de sa lame,

Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image

Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur

Se distrait quelquefois de sa propre rumeur

Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.